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Dossier spécial maladie en voyage #1 : le paludisme

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Vous serez surpris d’apprendre que voyager est un moyen simple et rapide pour contracter et disséminer des maladies. Lors d’un voyage sous les tropiques, ce n’est pas du lion que vous devez avoir peur mais du moustique.

Le paludisme dans nos voyages

Le paludisme est une maladie causée par des parasites (plasmodium) qui pénètre le corps à la suite d’une piqûre de moustique femelle. Malgré les multiples efforts fournis, cette maladie continue malheureusement de s’étendre à cause des voyages, des changements climatiques, du déplacement des populations et surtout de la résistance des moustiques aux produits utilisés contre le paludisme. Il y a vingt ans, il était facile de se débarrasser du paludisme avec une bonne cure de Nivaquine. Mais de nos jours, l’agent pathologique (Plasmodium falciparum) s’est adapter à ce médicament. Nous vous présenterons donc les récentes avancées en termes de traitements et moyens de préventions efficaces pour lutter contre cette maladie. Mais d’abord voici les pays à risques en termes de paludisme.

Informations pour le voyageur : les pays à haut risque

Le paludisme est endémique généralement dans les régions tropicales et subtropicales du globe. Une centaine de pays et territoire environ ont été répertoriés. Nous avons entre autre la plus grande partie de l’Afrique subsaharienne et de la Nouvelle-Guinée ; des régions du Sud et du Sud-Est de l’Asie ; certaines régions de l’Océanie, d’Haïti, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du sud ; et des régions restreintes du Mexique, de la république Dominicaine, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Le risque de contamination est élevé dans les zones rurales et varie selon les saisons. Il augmente après la saison pluvieuse où les moustiques sont plus nombreux et diminue dans les zones situées en altitude car au dessus de 2000 à 3000 mètres, l’anophèle a du mal à se reproduire. S’agissant des zones urbaines et touristiques, le risque est moindre dans le Sud-Est de l’Asie, dans l’Amérique centrale et dans celle du Sud tandis qu’il est élevé en Afrique subsaharienne et dans le sous-continent indien.

Les moyens préventifs et traitements contre le paludisme

Avant tout voyage dans une zone à risques, commencez un traitement préventif adapté. Pour ça nous vous recommandons la Malarone. C’est un produit à prix réduit qui assure un traitement préventif efficace contre le paludisme. Elle est une combinaison de deux médicaments antipaludiques, existe sous forme générique et peut causer certains effets secondaires tels que : les nausées, les vomissements et les douleurs abdominales. Elle est préconisée dans les zones où la Nivaquine n’agit plus et pour les personnes pesant plus de 40kg. La Malarone malgré son petit prix peut être aussi curative lorsque le taux de paludisme est faible. Mais cette fois uniquement chez les adultes et les enfants pesant entre 11kg et 40kg. Suivez donc les recommandations du médecin. De plus elle est disponible à un prix abordable et est donc à la portée de tous.

Arrivée à destination, évitez au maximum de vous faire piquer par les moustiques. Portez des vêtements enduits d’insecticides et qui protègent tout votre corps pour vous coucher, utilisez des répulsifs pour la peau et pour vêtements entre le coucher du soleil et l’aube et surtout dormez sous moustiquaire imprégnée.

Un enfant à bas âge ou une femme enceinte ne devrait pas se rendre dans une zone à risque car les substances actives des produits antipaludiques sont interdites pendant la grossesse et le paludisme peut s’avérer dramatique pour le fœtus.

Voyager est une bonne chose, mais autant prendre toutes les précautions nécessaires pour des vacances sereines, non?

Écrit par Terra Incognita

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